BRESIL, le Pantanal, voyage nature
Pantanal le plus beau marais du monde, inscrit au patrimoine mondial depuis 2000.
Ce paradis écologique au Brésil de 230 000 km², soit environ la moitié de de la superficie de la France, est la plus grande zone humide et représente l'écosystème le plus dense de la planète.
C'est une immense plaine avec des cours d’eau aux nombreux méandres, et les terres marécageuses sont inondées à la saison des pluies (novembre /mai). L'idéal pour le visiter et observer la faune c'est la saison sèche.
Le Pantanal sud, version road trip via la Route du Sud (du Trou des Piranhas à Corumbá)
Il y a d'abord 400 km de route asphaltée jusqu'au Trou des Piranhas, puis une piste de 117 km (l'Estrada Parque), comprenant 87 ponts de bois et surmontant canaux et rivières.
A Porto da Manga, les voitures traversent la rivière Miranda sur une péniche, pour rejoindre l'autre rive du Rio Paraguai.
Bon quand on y est arrivés il avait plu non-stop pendant les derniers jours et la piste était en mauvais état avec dde nombreux trous, inondée par endroit, il fallait donc passer de nombreux gués.
Et nous avons fini par déclarer forfait après être restés embourbé au beau milieu d'un énorme bourbier, qui a été un campement de nuit assez peu agréable, mais très tranquille finalement !
Tout comme peuvent le proposer de grandes réserves en Afrique, le Pantanal permet l'observation de la vie animale en mode safari-photo.
Nous avons la chance d'observer le Jabiru - petit nom "tuiuiu" - emblème du Pantanal, le plus gros oiseau volant d'Amérique du Sud.
On dirait presque qu'il est en tenue de soirée avec un noeud papillon rouge !
Son envergure est impressionnante en vol.
650 espèces d’oiseaux
80 espèces de mammifères : loutre géante, tamanoir, capybara, singes, renards, cerfs, tatou, coati, jaguar …
50 espèces de reptiles : caimans, serpents, iguanes, tortues …
DE NOMBREUX ECHASSIERS DE TOUTES TAILLES
Vanneau Téro
Echassier à huppette : la très élégante Cariama
DES AIGRETTES et des cormorans VIGUAS (ou Biguas) par centaines
L'aigrette neigeuse
DES CIGOGNES
Tantale d'Amérique
DES HERONS
Héron tigre
DES IBIS
Ibis Mandore
DES MARTINS PECHEURS
Si difficiles à photographier habituellement
DES RAPACES
Le caracara huppé, le plus fréquent sous ces latitudes, de la famille des faucons.
Buse à tête blanche
Buse rousse
Chouette des terriers, en l'occurence des termitières ...
DES GALLINACEES
Hocco
Kamichi à collier
DES PERRUCHES ET PERROQUETS
Dans un bouquet d'arbres nous avons perçu du mouvement puis aperçu des tâches de couleurs, nous avons profité pendant un bonne vingtaine de minutes de 4 couples d'Aras.
Les Aras bleus "hyacinthe" n'ont été visibles que sur la plateforme d'accueil d'une pension ...
Une multitude d'oiseaux, pas tous identifiés ...
Paroare Huppé
Pic ouentou
Fournier roux et son nid de boue sèche
Tangara sayaca (bleu)
râle de cayenne
Anu preto
Colibri
Oiseau terrestre, le Nandou
Et nous avons dû attendre le dernier jour pour enfin admirer le tant attendu Toucan Toco
Le nom toucan vient du mot « tucana » qui signifierait « bec osseux » dans la langue tupi. Ce très bel oiseau est célèbre pour son long et somptueux bec (environ 20 cm, soit le tiers de son corps), autant dire qu’il ne passe pas inaperçu. Il peut vivre jusqu’à 20 ans. Son bec n’est pas là que pour faire joli, il lui permet de réguler sa température corporelle. En effet, dès que le mercure dépasse 15 °C, son corps se réchauffe jusqu’à une dizaine de degrés supplémentaire. Qui dit long bec dit longue langue, qui permet à cet omnivore d’attraper des insectes, des fruits et des graines.
REPTILES
Nous n'avons pas rencontré d'anaconda, ou autre serpent, mais de très nombreux caïmans, autour des mares sous les ponts, le long des berges au soleil ou dérivant à fleur d'eau ...
COTE MAMMIFERES
Les incontournables Cabiaï ou "Capybara", appelé à tors "cochon d'eau" puisque c'est le plus gros rongeur existant, jusqu'à 60 kilos.
Ils ont une bouille bien sympa
plus rare, les parents qui traversent la rivière avec leurs petits
Les loutres géantes
Là encore des familles avec les petits, très difficiles à photographier car toujours en mouvement ! Nous n'avons pas pu apprécier la taille à sa juste valeur car elles sont restées dans l'eau.
Biche des marais : mazamet rouge
L'agouti, on en a dans le jardin en Guyane, bon celui là il est doré !
Le Tatou
Animal solitaire et nocturne, il n'a fait que passer et l'appareil photo a obstinément refusé de faire la mise au point, c'est donc un "T'as tout flou !"
Cachés au sommet des arbres, on entend les singes hurleurs et plus visibles, les capucins
L'une de nos plus belles rencontres : le fourmilier géant.
Il faut être particulièrement attentif pour repérer un mouvement, une sihouette sombre - qui ne ressemble à rien d'autre - à l'orée d'un bosquet, arpentant les lisières d'un champ de tumulus.
Nous avons pu en apercevoir plusieurs, mais celui-ci est resté à moins de 10 mètres nous permettant d'apprécier la couleur de sa robe et de l'observer en activité.
La tête du fourmilier se termine par un très long museau en forme de tube parfaitement équipé pour aspirer les fourmis et d’autres petits insectes. En effet, il raffole des fourmis et en mange environ 35 000 par jour !
Cet animal solitaire fouille tous les endroits où il peut en trouver.
Sa langue, la plus longue de tous les mammifères, peut atteindre jusqu’à 60 cm. Il utilise sa salive collante pour attraper les petites proies et ses griffes pour ouvrir les termitières et pour se défendre face à ses principaux ennemis, les jaguars et les pumas.
Malgré des sorties de jour, de nuit sur les canaux, des heures sur les pistes, nous n'avons pas croisé de jaguar ...
voilà un objectif pour un prochain séjour au Pantanal Nord !
Pour un séjour nature
Un vol vers Campo Grande, un bus vers Estrada Parque, le Pantanal Jungle Lodge propose une pension complète et sorties diverses (à pied à cheval en 4X4 en bateau etc..)
Sur les rives de la rivière Miranda la pousada a été construite en bois sur pilotis pour s'adapter parfaitement à l'écosystème de cette région et offrir l'expérience d'être en contact avec la faune avec un engagement écologique et la philosophie de l'harmonie parfaite entre l'homme et la nature. Le cadre est enchanteur.
Pacote Turístico de 2 dias e 1 noite. Cinco atividades, todas com contemplação da fauna e flora pantaneira: Passeio de lancha ao entardecer Focagem noturna. Pescaria de piranha (rio Miranda). Dois passeios adicionais disponíveis de acordo com a agenda de atividades do hotel: Jeep Safari (estrada parque) + Caminhada ecológica (campos e matas).
http://www.pantanalviagens.com.br
BONITO
Bonito, ville du Mato Grosso Do Sul, à la lisière du Pantanal, est considérée comme la capitale de l’écotourisme au Brésil : « Bonito é muito bonito »
La ville est petite et une très bonne base pour explorer les environs magnifiques : un environnement de forêts tropicales traversées par des rivières aux eaux cristallines avec des poissons d’eau douce tropicaux , des cascades et des grottes ...
L’incroyable transparence de l’eau de ses rivières est due à une forte concentration en carbonates, ce qui entraîne la rapide cristallisation des impuretés en roche sédimentaire.
A cette période hors saison, il y a quand même un peu de monde, cela laisse présager de ce que cela doit être en haute saison.
Un peu trop d’activités organisées, pas moyen de circuler seul dans les parcs, tout est balisé et payant, il faut prévoir un budget conséquent.
GRUTA DA LAGOA AZUL
La grotte du lac bleu,c’est ce qui représente Bonito. On descend 300 marches pour aller au cœur de la grotte dans laquelle se trouve un lac d’un bleu magnifique et profond, quand le soleil inonde l'entrée. On peut pas s’y baigner, contrairement aux Cénotes mexicaines.
Il s’agit de la plus grande « doline » (ou cénote) de toute l’Amérique Latine : La dissolution des calcaires de surface conduit à la formation d'une dépression circulaire.
Burraco das araras : une curieuse formation géologique, un « trou » de 100 mètres de profondeur et d’une circonférence de 500 mètres. Dans ce petit bout de forêt préservée pousse des fruits dont raffolent les arras rouges, jaunes, ibis et autres toucans.
Les arras rouges sont une centaine à séjourner ici. Ils vivent en couple (sans écart) jusqu’à 60, 70 ans, pondent environ 2 œufs par an.
Allez, photo de touristes !