Tunisie - Nord
Images de cartes postales ... ou pas.
Images de cartes postales ... ou pas.
Le printemps permanent aux îles Canaries, voilà ce qu'il nous faut maintenant que les températures baissent même dans le sud
La première île du parcours, Lanzarote. Un vrai coup de coeur !
La retraite a du bon, après toutes ces années calées sur le rythme des vacances scolaires, nous pouvons enfin choisir de partir explorer le monde hors saison, le bonheur !
De retour en Europe, et après un ralentissement dû au COVID, nous en profitons pour découvrir des destinations moins lointaines.
Notre choix s'est porté sur la Crète pour cette première escapade ... La plupart des lieux touristiques en Crète sont bondés et très bruyants en plein été, là nous avons pu apprécier le séjour.
Nous avons découvert un relief tourmenté, lié à une forte sismicité, entre les plaques tectoniques d'Afrique et d'Europe. Trois massifs principaux culminant à 2200m alternent avec des plateaux et des plaines, certains plongent directement dans la mer.
La circulation sur les routes de l'île est rendue difficile.
Basés dans un hôtel à Hersonissos, vaste station balnéaire non loin d'Héraklion, nous n'avons pas pu faire le tour de l'île qui est la plus grande de Grèce (8450km², 260 km de long pour 10 à 50 km de large; deuxième île de Méditerranée après la Corse). Nous avons dû faire des choix ...
La Canée /Chania/Hania selon la langue ou la période historique, mentionnée dans l'Odyssée d'Homère.
Culte chrétien orthodoxe
et celui de Gouverneto encore plus isolé et fortifié.
En descendant vers le sud, dans la plaine de la Messara, on découvre Phaistos, un des plus grands sites archéologiques - après le palais de Knossos à Héraklion dont la restauration hasardeuse fait débat.
Le palais, en ruines, est l'un des vestiges les plus importants de la plus ancienne civilisation d'Europe, la civilisation minoennne.
Selon une légende grecque, le dieu Zeus tomba amoureux d’une belle princesse nommée Europe. Il se transforma en taureau et nagea vers la Crète avec la princesse sur son dos. Elle enfanta Minos, le premier roi de Crète (qui enferma le minotaure dans le labyrinthe).
La civilisation minoenne, première civilisation de l’âge du bronze connaît un degré de développement exceptionnel. Elle profite des plaines fertiles où poussent le blé, la vigne et l’olivier, et développe son commerce maritime avec le continent, plus particulièrement avec les Égyptiens. Les Minoens maîtrisent également l’écriture.
Cette civilisation disparaît vers 1 200 avant J.-C. pour une cause toujours inconnue, le mythe survit.
Le peuplement est attesté au néolithique dès 6000 av.J-C., le premier palais a été construit vers 2000 av. J.-C. détruit par un tremblement de terre, sur ses ruines, un second palais a vu le jour aux alentours de 1700 av. J.-C.
Dans la mythologie, Phaistos a été le siège du roi Rhadamanthus, fils de Zeus et frère de Minos.
Sur ce site a été trouvé le disque de Phaistos, l'un des plus anciens et des plus fascinants exemples d'écriture, non déchiffré.(visible au musée archéologique d'Héraklion)
Si la situation (bati sur une colline offrant des vues imprenables sur les montagnes environnantes) et la taille du site (8300m²) ne peuvent qu'impressionner, on peine à imaginer ce que fut la splendeur de ce palais à partir des ruines mises à jour.
Cours, esplanades avec gradins, hall à colonnades, magasins, ateliers, appartements du roi et de la reine (mégaron), bains lustraux, pièces d'apparat, ou de fonction religieuse sont esquissés, il manque cependant une maquette globale, les quelques dessins proposés ne donnent que des visions fractionnées, c'est dommage.
En quittant Phaistos, on ne peut pas faire l'impasse sur la plage de Matala.
« Life is today, tomorrow never comes »
Le petit village de pêcheurs, sans eau, ni électricité et difficile d'accès à l'origine, est connu pour ses grottes aménagées et ses cavités creusées à la main (tombes de l'époque romaine ?).
A l’époque du "Flower Power", nombreux furent les hippies qui s'y installèrent pour vivre au plus près de la nature. Dans les années 70 l'interdiction d'utiliser les grottes les en a chassés. Chaque année un festival, en l’honneur et en mémoire de l’époque hippie, est organisé en juin et les ruelles se parent de dessins psychédéliques où chacun peut laisser libre cours à son imagination.
Matala est devenue une station balnéaire hautement touristique, difficile d'accès l'été, envahie de transats, boutiques et tavernes, mais à cette période la découverte a été un bonheur dans une ambiance vraiment particulière.
Une journée en quad pour découvrir le plateau de Lassithi. (50km²)
Bon, je triche, je ne l'ai pas conduit ... trop gros sur des routes trop étroites avec beaucoup trop de ravins !
Le plateau se trouve à plus de 850 mètres d’altitude, entouré par les hauteurs imposantes des montagnes environnantes. Il reste généralement fermé en hiver, lorsque la neige recouvre la dizaine de villages isolés et rend la route principale difficile d’accès.
Le barrage Aposelemis approvisionne en eau toute la contrée d'Heraklion, il est alimenté par la rivière du même nom. Sur les hauteurs on a une vue imprenable sur le village englouti de Sfentili dévoilé par le faible niveau d'eau.
Les terres cultivées sont parmi les plus fertiles de Crète, les Vénitiens en faisant le plus grand "jardin". Dans le passé, des moulins à vent à voiles blanches étaient essentiels pour irriguer les champs et fournir de l’eau aux animaux et aux plantes. Au fil du temps les dispositifs d’irrigation plus modernes les ont remplacés.
Un olivier de 500 ans
Nous en avons profité pour visiter la célèbre grotte de Psychro ou grotte de Dikteon / de Dikté (également appelée grotte de Zeus - où il serait né, d'autres légendes plaçant le lieu de naissance de Zeus dans la grotte d'Ideon sur le mont Ida.) ancien site de culte minoen.
Une grimpette un peu raide de 30 minutes jusqu'à 1205m d'altitude (il y a aussi des ânes pour monter en cas de grosses chaleurs ou de grosse fatigue !) conduit à l'entrée de la grotte qui se visite ensuite par une série d'escaliers aménagés en parcours.
Sur la route du retour nous avons fait une halte au monastère de Panagia Kera.
L'histoire du monastère remonte au XIIe siècle, les légendes et les traditions concernant l'icône miraculeuse de Theotokos attirent chaque année de nombreux croyants et font du monastère l'un des centres religieux les plus importants de Crète.
L'icône de la Vierge considérée comme miraculeuse, a été volée trois fois par les Turcs et est revenue trois fois "toute seule". La troisième fois, l'icône était pourtant enchaînée à un pilier de marbre. Le pilier mentionné dans la légende se trouve aujourd'hui dans l'enceinte du monastère et la chaîne est placée à côté de l'image. les fidèles viennent porter cette chaîne miraculeuse sur leurs épaules.
Compte tenu de sa position fortifiée, pendant les révolutions crétoises, le monastère de Kera a servi de centre révolutionnaire et a subi de nombreuses attaques turques.
Il est à présent un couvent toujours actif.
La côte sud de l'île nous a un peu déçus, nous espérions trouver une côte plus sauvage mais l'expansion agricole et les serrres plastifiées - dont certaines à l'abandon - dénaturent le bord de mer et en font un paysage peu plaisant.
Au détour de la route en surplomb, au pied des falaises qui plongent littéralement dans la mer, nous avons toutefois déniché le village de Tsoutsouros pour une halte bienvenue en bord de plage.
Sur la côte sud-est, seule la vieille ville d’Iérapétra a conservé un peu de charme avec ses ruelles et ses maisons basses, accolées à la forteresse vénitienne.
Le port n’est que tavernes et cafés touristiques. Sur la plage nous avons quand même trouvé une taverne les pieds dans le sable. On a pu déguster un "Meze" assortiment de 8 spécialités locales.
Nous avons même pu nous baigner dans les eaux claires et assez chaudes de la mer de Libye.
On ne gardera cependant pas un souvenir impérissable de la région.
Sur la côte nord, beaucoup de constructions touristiques, une multitude de restaurants, de bars, d'agences de locations de tous genres de véhicules, mais quelques points d'intérêt et des paysages magnifiques, le golfe de Mirabello en particulier.
Nous n'avons fait que passer à Agios Nikolaos, trop touristique à notre goût, même si le port et le petit lac de Voulismeni ne manquent pas de charme.
Après un bref passage à Elounda, nous avons mis le cap sur le village de Plaka, point de départ le plus proche de l'île de Spinalonga.
l'île de Spinalonga est l'un des endroits les plus célèbres de Crète.
L'intérêt s'est trouvé récemment accru en raison du roman "l'île des oubliés" de Victoria Hislop. Son histoire se déroule sur et autour de Spinalonga. Il est basé sur des faits et des histoires vraies, mais cela reste un roman de fiction.
Le petit îlot est couvert de fortifications des Vénitiens et des Ottomans, alors que des traces de l'époque minoenne et hellénistique ont aussi été retrouvées.
Les Vénitiens, voulant se protéger des Turcs, ont érigé les premières fortifications. Les Turcs ont néanmoins pris le contrôle de l'île.
A la fin du XIXe siècle, des changements politiques majeurs et la révolution ont eu lieu, lîle a été abandonnée.
En 1903, l'État crétois a rassemblé tous les lépreux qui vivaient près des grandes villes et les a amenés à Spinalonga. Elle est devenue une colonie de lépreux jusqu'en 1953, date à laquelle les antibiotiques sont venus à bout de la maladie.
Quand le bateau accoste, on entre d'ailleurs sur le site par le tunel des lépreux ...
Les ruines préservées et les travaux de remise en état, en font l'un des principaux sites archéologiques de Crète et témoignent de son histoire tumultueuse.
On peut faire le tour des fortifications, grimper au sommet d'une tour, explorer la ville fantôme, visiter le petit musée établi dans des maisons colorées, découvrir les vestiges de nombreux bâtiments : une citerne des régions vénitiennes, l'hopital, les églises, la mosquée de la colonie ottomane, le bâtiment de la garnison ...
Les vues depuis le sommet sont époustouflantes et méritent bien l'effort.
La côte nord-est - une fois passées les stations purement balnéaires bétonnées et au développement anarchique - a su nous séduire.
Les routes à travers les chaînes montagneuses laissent apparaitre des criques, des baies, des villages à découvrir.
De petits "oratoires" sur le bord de ces routes en rappellent la dangerosité ... remerciant pour les vies épargnées ou au contraire entretenant la mémoire de défunts.
Et partout des églises perchées, des monastères ...
Mochlos est un ancien petit village de pêcheurs, situé au bord de la mer Egée, sur la côte Nord/Est de l'île. Sans architecture particulière, c'est surtout l'ambiance, le calme et l'aménagement tourné vers la mer -malgré une minuscule plage de sable - qui en font tout son charme.
Une petite île ovale, est accessible depuis le village, elle abrite un site archéologique datant du minoen encore en activité.
"What else ?"
A l'extrème pointe Nord-Est, la plage de Vai se situe au bord d'une palmeraie naturelle, unique en Europe. La légende veut que son origine soit liée aux marchands égyptiens qui auraient craché leur noyaux de dattes sur la plage ...
Hélas très aménagée.
Plus isolée la baie sauvage d'Itanos, il ne reste que les ruines d'un fortin, la cité ayant été mise à sac par les pirates.
A quelques kilomètres sur le retour, une petite forteresse avec un moulin est en fait un monastère, le monastère aux cannons de Toplou, protégé par des remparts pour parer les attaques des pirates.
Une semaine c'est vraiment trop court pour espérer tout voir de l'île, nous avons volontairement fait l'impasse sur Heraklion mais nous n'avons pas pu visiter Rethymnon, ni les lagons du Nord-Ouest, ni les gorges du Sud-Ouest ... ce sera pour une prochaine fois, mais surtout pas en été !
Un an après la première mission sur le Maroni c'est cette fois à l'Est, sur l'Oyapock, que j'ai accompagné, en tant que formatrice, les jeunes enseignants - Professeurs des Ecoles Stagiaires - dans leur découverte des sites isolés.
Le projet pédagogique est le même : faire découvrir les écoles sur sites isolés afin de motiver les jeunes volontaires à y enseignenr à leurs débuts et pendant qu'ils prennent en charge les classes, proposer aux titulaires fraichement nommés ou aux enseignants contractuels une session de formation continue sur place, essentiellement dans le domaine du FLS français langue seconde.
C'est donc à une trentaine (25 PES et 5 formateurs) que nous avons remonté le fleuve pendant une douzaine de jours.
Ayant fait mes armes sur l'autre fleuve, la découverte a été moins brutale pour moi cette fois, je suis (presque) une habituée des nuits en hamac, avec montage-démontage express de l'objet, de la toilette et la lessive dans le fleuve, du chargement-déchargement de la pirogue ...
Le périple a été moins long car il y a beaucoup moins de sites habités, et chaque halte a duré plusieurs jours donnant une impression de confort.
Toutefois l'expérience est plus rude à mon sens.
Le fleuve d'abord est moins "praticable", moins large avec plus de courant et les passages de sauts sont réllement plus techniques. Le savoir faire et la dextérité des piroguiers sont impressionnants, et rassurants.
Le climat - même si on est un peu plus dans la saison des pluies cette année - est encore plus humide que du côté Maroni, la forêt est bien plus dense, présente à perte de vue, véritables murs de végétation sur des kilomètres au fil de l'eau. Nous avons voyagé sous de grosses averses, qui laissent ensuite place à une touffeur palpable.
Les pirogues, plus petites compte tenu de la taille du fleuve, sont aussi nettement moins confortables. L'un de mes pires souvenirs restera les 5 heures d'affilées, entassés comme des sardines, avec les touques et les sacs entre les bancs, en aluminium, sans dossiers, sous une pluie battante avec un moteur poussif ...
La première étape a été St Georges sur les bords de l'Oyapock, où nous avons dormi à l'école, la mairie nous avait mis à disposition des lits pico, bien moins confortables mais plus faciles à ranger que les hamacs .
Nous avons même eu droit à une émission spéciale "on y était ..." à la radio locale ... Radio Peyi "poc a poc"
Nous avons ensuite embarqué pour le village amérindien de trois Palétuviers et ses trois classes, à une heure de là, juste pour apporter de l'eau et des médicaments, sans s'attarder, l'école étant en quarantaine pour un problème de type dysenterie ...
Ensuite direction Camopi, avec en cours de navigation le franchissement à pied du saut Maripa.
A la suite c'est la partie vraiment isolée, une dizaine d'heures de pirogue, pour arriver aux villages de Roger, Zidok et Trois sauts où il y a aussi des écoles, et des collègues enseignants qui vivent une autre vie ...
Parmi les jeunes présents, certains sont prêts à signer l'année prochaine, en groupe ...
C'est la magie de cette mission qui permet de se confronter à une réalité différente, mais peut-être pas aussi terrible que les représentations qu'on peut en avoir !
Pour mémoire ma mission précédente :
De par ses caractéristiques ethniques et climatiques, l’aspect de certains de ses paysages ainsi que la singularité de son passé au sein du Brésil, le Rio Grande do Sul est parfois qualifié d’Europe brésilienne. Les habitants du Rio Grande do Sul sont nommés les Gaúchos, terme désignant à l’origine les gardiens de troupeaux de la Pampa, issus du métissage entre les Portugais, les Espagnols, les Noirs et les populations indigènes. La présence de plusieurs millions de descendants de colons allemands, italiens et slaves arrivés entre le milieu du XIXe et le début du XXe siècle, dont beaucoup continuent de parler des dialectes allemands et italiens, une architecture utilisant parfois la technique des colombages, le luthéranisme pratiqué dans certaines communautés villageoises et la plus importante production vinicole du Brésil, un climat subtropical tempéré contribuent à ce que Grande do Sul se présente comme l’Europe brésilienne ainsi que le considèrent également les autres Brésiliens.
La plage du Cassino (Praia do Cassino), considérée comme une des plus longues du monde.
Porto Alegre est la capitale de l'État du Rio Grande do Sul, au Brésil, sise entre le rio Guaíba et ses nombreuses îles, et plusieurs morros couverts de végétation, et composée de quatre-vingt-quatre quartiers.
Gramado, parmi les destinations touristiques nationales les plus prisées des Brésiliens. D’abord par ses origines européennes. Fondée à la fin du 19e siècle par des brésiliens, Gramado a ensuite accueilli au 20e bon nombre de colons allemands et italiens et même quelques suisses. La ville ressemble aux stations de montagne que nous connaissons, avec son style architectural pittoresque et ses rues bordées d’arbres : bienvenue dans les Alpes ! un paysage urbain bien différent des grandes villes brésiliennes. Gramado est réputée… pour la fondue au fromage. la région est l’une des seules du Brésil où l’on produit du vin.
Le bondinho, l’équivalent de nos télécabines, pour admirer la vue sur la Cascata do Caracol (“Cascade de l’escargot”).
Canela La dénomination de la commune vient d'un arbre de cannelle (canela, en portugais) qui était anciennement situé sur le territoire de l'actuelle municipalité, et sous lequel faisaient halte et se reposaient les conducteurs de bétail au xIxe siècle.
Le parc national d'Aparados da Serra est une réserve naturelle dans une région de canyons de la serra Geral, à cheval sur les États du Rio Grande do Sul et de Santa Catarina.
Le parc fut créé le 17 décembre 1959 notamment pour protéger le canyon d'Itaimbezinho,d’ une longueur d'environ 5 800 m, avec une largeur maximale de 2 000 m et une hauteur maximale d'environ 720 m ; il est traversé par le cours d'eau Perdizes
Santa Catarina est un État du sud du Brésil ; sa capitale est Florianópolis. Il est situé entre l'État du Rio Grande do Sul au sud et l'État du Paraná au nord. À l'ouest, il partage une frontière avec l'Argentine. Son nom vient de l'île de Santa Catarina. L'État fut créé avec l'arrivée des Espagnols sur l'île de Santa Catarina en 1542. Les Portugais en prirent le contrôle en 1675. La colonie de Santa Catarina fut établie en 1738. La région connut plusieurs vagues d'immigration venant de l'Europe, principalement de l'Allemagne (à partir du xixe siècle) mais aussi de l'Italie, de la Pologne et de la Russie, et, depuis les années 1950, du Japon. Le relief de l'État est très contrasté, le littoral est formé de plaines côtières, de petites baies et d'îles, en revanche, l'intérieur des terres est une région
montagneuse dont l'altitude peut atteindre 1 800 m. Cela se répercute sur le climat, les côtes sont sous un climat tempéré chaud humide (moyennement chaud (18 °C et humide) alors que dans les régions montagneuses, le climat montagnard s'impose avec des hivers apportant neige et gelées. C'est d'ailleurs l'État du Brésil le plus froid.
Balneário Camboriú est une ville du littoral de l'état de Santa Catarina, c'est l'une des principales stations balnéaires du sud du Brésil.
Florianópolis est une destination touristique renommée du sud du Brésil, notamment en raison de ses nombreuses plages. Il s'agit de l'une des villes brésiliennes les plus réputées pour sa qualité de vie parmi les capitales d'État du Brésil, notamment au regard du développement humain et de la sécurité.
Blumenau, de nos jours, cette ville est célèbre pour maintenir vivantes les coutumes germaniques de ses fondateurs. Elle attire les touristes tant pour son passé historique que pour ses richesses naturelles. En 1983 a eu lieu la première Oktoberfest de Blumenau à l'instar de celle de Munich. La raison en était qu'il fallait trouver des ressources financières pour les reconstructions nécessaires après la grande inondation de 1983. Au cours de ces dernières années la fête a réuni plus de 600.000 visiteurs, s'établissant en importance comme la deuxième fête populaire après le Carnaval de Rio.
São Francisco do Sul est la troisième ville la plus ancienne du Brésil, son occupation remontant à l'époque de la découverte du pays.
Elle fut fondée en 1504 par le français Binot Paulmier de Gonneville.
La ville présente de très belles constructions coloniales.
Morretes
le train à flan de montagne semble être un incontournable, hélas à cette période de l'année peu de trajets programmés, et aucun pendant notre séjour ... dommage, mais compte tenu de la météo et du brouillard omni présent il n'est pas sûr que nous ayons pu apprécier le paysage de toute façon ...
Photo internet
La ville de Morretes semble très agréable en bord de rivière ... là; ça manque un peu de luminosité.
Cette année nous avons découvert Macapa un peu par la force de choses ...
Plus de liaison aérienne directe Cayenne-Bélem au dernier moment, la Surinam Airways ne s'arrêtant plus en Guyane, nous avons donc pris la route : 3 heures Cayenne/ St Georges, traversée du fleuve Oyapock en pirogue, 10 heures de 4x4 sur les 600 km de la BR 156, dont une partie est encore une piste heureusement praticable àcette saison, pour rallier Macapa et trouver un aéroport pour le reste du périple au Brésil !
En cours de route halte obligatoire au "buffet ao kilo" .
Nous en avons donc profité pour visiter cette ville, capitale de l'état brésilien de l'Amapa, pile sur la ligne de l'équateur.
Le "Monumento Marco Zero Do Equador" est une obélisque d'environ 20 mètres de hauteur, avec un trou au sommet, érigée pour symboliser la ligne de l'équateur. Au sol la démarcation entre l'hémisphère Nord et le Sud.
On n'a pas résisté à la tentation de se mettre à cheval sur les deux hémisphères, ben quoi, c'est les vacances, on joue les touristes à fond.
Cap ?
Il y a aussi un stade, le seul au monde, à cheval sur les deux hémisphères ...
Avec 600 000 habitants la ville est plus peuplée que toute la Guyane et est en constante expansion. La population, venant de tous les états du Brésil, est très mélangée et composée de différentes ethnies.
Cité construite par les portugais pour protéger l'estuaire amazonien des invasions, la ville garde les traces de ce passé avec le fort de Sao José, construction massive, organisée en étoile.
Cette année, surprise, la compagnie aérienne surinamaise Surinam Airways qui dessert la Guyane a décidé de ne plus s'arrêter et donc d'interrompre la ligne entre Cayenne et Bélem. Nos billets nous ont bien été remboursés mais plus d'avion. L'autre compagnie affiche complet avec un prix de billet qui a bizarrement triplé, et d'ailleurs les jours de désserte ne correspondent pas à la suite de notre voyuage déjà réservé pour arriver jusqu'à Montevidéo où Hobo hiverne ...
Pas d'autre choix au dernier moment que de passer par voie terrestre : 3 heures de Cayenne à St Georges, une pirogue pour traverser le fleuve Oyapoque et arriver à la ville d'Oyapock où nous optons pour un 4x4 , 8 heures de piste au lieu de 10 en bus, pour rejoindre Macapa ou nous retrouvons la civilisation et un avion vers Bélem. Au total 13 heures (et une nuit d'hôtel) au lieu du vol habituel d'1h30 ! On n'arrête décidemment plus le progrès en Guyane ...
Bon cela nous a permis de visiter Macapa et le point zéro, ligne de l'équateur :
Cet été c'est toujours l'hiver en Amérique du sud, et nous sommes passés des 35 degrés en Guyane à 9 en Uruguay, choc thermique assuré !
Nous sommes ensuite remontés au Sud Brésil où les températures étaient plus acceptables, autour de 12 degrés.
Hélas une depression a choisi de remonter en même temps que nous et nous avons voyagé avec les nuages et la pluie à nos trousses ...
Ce n'est qu'en arrivant au Pentanal que nous avons retrouvé la chaleur et le soleil avec des pointes à 34 degré.
Si la côte Est Urugayenne vaut le détour, la route a été longue, avec quelques belles découvertes, jusqu'au Pentanal qui était notre objectif principal. Nous en avons profité au retour pour refaire un tour aux chutes d'Iguzu, sous le soleil cette fois.
Plus de 7000 km au total , avec les photos dans les posts dédiés :
Côte est d'Uruguay
Santa Catarina
Mato Grosso do Sul et le Pentanal
Pantanal le plus beau marais du monde, inscrit au patrimoine mondial depuis 2000.
Ce paradis écologique au Brésil de 230 000 km², soit environ la moitié de de la superficie de la France, est la plus grande zone humide et représente l'écosystème le plus dense de la planète.
C'est une immense plaine avec des cours d’eau aux nombreux méandres, et les terres marécageuses sont inondées à la saison des pluies (novembre /mai). L'idéal pour le visiter et observer la faune c'est la saison sèche.
Le Pantanal sud, version road trip via la Route du Sud (du Trou des Piranhas à Corumbá)
Il y a d'abord 400 km de route asphaltée jusqu'au Trou des Piranhas, puis une piste de 117 km (l'Estrada Parque), comprenant 87 ponts de bois et surmontant canaux et rivières.
A Porto da Manga, les voitures traversent la rivière Miranda sur une péniche, pour rejoindre l'autre rive du Rio Paraguai.
Bon quand on y est arrivés il avait plu non-stop pendant les derniers jours et la piste était en mauvais état avec dde nombreux trous, inondée par endroit, il fallait donc passer de nombreux gués.
Et nous avons fini par déclarer forfait après être restés embourbé au beau milieu d'un énorme bourbier, qui a été un campement de nuit assez peu agréable, mais très tranquille finalement !
Tout comme peuvent le proposer de grandes réserves en Afrique, le Pantanal permet l'observation de la vie animale en mode safari-photo.
Nous avons la chance d'observer le Jabiru - petit nom "tuiuiu" - emblème du Pantanal, le plus gros oiseau volant d'Amérique du Sud.
On dirait presque qu'il est en tenue de soirée avec un noeud papillon rouge !
Son envergure est impressionnante en vol.
650 espèces d’oiseaux
80 espèces de mammifères : loutre géante, tamanoir, capybara, singes, renards, cerfs, tatou, coati, jaguar …
50 espèces de reptiles : caimans, serpents, iguanes, tortues …
DE NOMBREUX ECHASSIERS DE TOUTES TAILLES
Vanneau Téro
Echassier à huppette : la très élégante Cariama
DES AIGRETTES et des cormorans VIGUAS (ou Biguas) par centaines
L'aigrette neigeuse
DES CIGOGNES
Tantale d'Amérique
DES HERONS
Héron tigre
DES IBIS
Ibis Mandore
DES MARTINS PECHEURS
Si difficiles à photographier habituellement
DES RAPACES
Le caracara huppé, le plus fréquent sous ces latitudes, de la famille des faucons.
Buse à tête blanche
Buse rousse
Chouette des terriers, en l'occurence des termitières ...
DES GALLINACEES
Hocco
Kamichi à collier
DES PERRUCHES ET PERROQUETS
Dans un bouquet d'arbres nous avons perçu du mouvement puis aperçu des tâches de couleurs, nous avons profité pendant un bonne vingtaine de minutes de 4 couples d'Aras.
Les Aras bleus "hyacinthe" n'ont été visibles que sur la plateforme d'accueil d'une pension ...
Une multitude d'oiseaux, pas tous identifiés ...
Paroare Huppé
Pic ouentou
Fournier roux et son nid de boue sèche
Tangara sayaca (bleu)
râle de cayenne
Anu preto
Colibri
Oiseau terrestre, le Nandou
Et nous avons dû attendre le dernier jour pour enfin admirer le tant attendu Toucan Toco
Le nom toucan vient du mot « tucana » qui signifierait « bec osseux » dans la langue tupi. Ce très bel oiseau est célèbre pour son long et somptueux bec (environ 20 cm, soit le tiers de son corps), autant dire qu’il ne passe pas inaperçu. Il peut vivre jusqu’à 20 ans. Son bec n’est pas là que pour faire joli, il lui permet de réguler sa température corporelle. En effet, dès que le mercure dépasse 15 °C, son corps se réchauffe jusqu’à une dizaine de degrés supplémentaire. Qui dit long bec dit longue langue, qui permet à cet omnivore d’attraper des insectes, des fruits et des graines.
REPTILES
Nous n'avons pas rencontré d'anaconda, ou autre serpent, mais de très nombreux caïmans, autour des mares sous les ponts, le long des berges au soleil ou dérivant à fleur d'eau ...
COTE MAMMIFERES
Les incontournables Cabiaï ou "Capybara", appelé à tors "cochon d'eau" puisque c'est le plus gros rongeur existant, jusqu'à 60 kilos.
Ils ont une bouille bien sympa
plus rare, les parents qui traversent la rivière avec leurs petits
Les loutres géantes
Là encore des familles avec les petits, très difficiles à photographier car toujours en mouvement ! Nous n'avons pas pu apprécier la taille à sa juste valeur car elles sont restées dans l'eau.
Biche des marais : mazamet rouge
L'agouti, on en a dans le jardin en Guyane, bon celui là il est doré !
Le Tatou
Animal solitaire et nocturne, il n'a fait que passer et l'appareil photo a obstinément refusé de faire la mise au point, c'est donc un "T'as tout flou !"
Cachés au sommet des arbres, on entend les singes hurleurs et plus visibles, les capucins
L'une de nos plus belles rencontres : le fourmilier géant.
Il faut être particulièrement attentif pour repérer un mouvement, une sihouette sombre - qui ne ressemble à rien d'autre - à l'orée d'un bosquet, arpentant les lisières d'un champ de tumulus.
Nous avons pu en apercevoir plusieurs, mais celui-ci est resté à moins de 10 mètres nous permettant d'apprécier la couleur de sa robe et de l'observer en activité.
La tête du fourmilier se termine par un très long museau en forme de tube parfaitement équipé pour aspirer les fourmis et d’autres petits insectes. En effet, il raffole des fourmis et en mange environ 35 000 par jour !
Cet animal solitaire fouille tous les endroits où il peut en trouver.
Sa langue, la plus longue de tous les mammifères, peut atteindre jusqu’à 60 cm. Il utilise sa salive collante pour attraper les petites proies et ses griffes pour ouvrir les termitières et pour se défendre face à ses principaux ennemis, les jaguars et les pumas.
Malgré des sorties de jour, de nuit sur les canaux, des heures sur les pistes, nous n'avons pas croisé de jaguar ...
voilà un objectif pour un prochain séjour au Pantanal Nord !
Pour un séjour nature
Un vol vers Campo Grande, un bus vers Estrada Parque, le Pantanal Jungle Lodge propose une pension complète et sorties diverses (à pied à cheval en 4X4 en bateau etc..)
Sur les rives de la rivière Miranda la pousada a été construite en bois sur pilotis pour s'adapter parfaitement à l'écosystème de cette région et offrir l'expérience d'être en contact avec la faune avec un engagement écologique et la philosophie de l'harmonie parfaite entre l'homme et la nature. Le cadre est enchanteur.
BONITO
Bonito, ville du Mato Grosso Do Sul, à la lisière du Pantanal, est considérée comme la capitale de l’écotourisme au Brésil : « Bonito é muito bonito »
La ville est petite et une très bonne base pour explorer les environs magnifiques : un environnement de forêts tropicales traversées par des rivières aux eaux cristallines avec des poissons d’eau douce tropicaux , des cascades et des grottes ...
L’incroyable transparence de l’eau de ses rivières est due à une forte concentration en carbonates, ce qui entraîne la rapide cristallisation des impuretés en roche sédimentaire.
A cette période hors saison, il y a quand même un peu de monde, cela laisse présager de ce que cela doit être en haute saison.
Un peu trop d’activités organisées, pas moyen de circuler seul dans les parcs, tout est balisé et payant, il faut prévoir un budget conséquent.
GRUTA DA LAGOA AZUL
La grotte du lac bleu,c’est ce qui représente Bonito. On descend 300 marches pour aller au cœur de la grotte dans laquelle se trouve un lac d’un bleu magnifique et profond, quand le soleil inonde l'entrée. On peut pas s’y baigner, contrairement aux Cénotes mexicaines.
Il s’agit de la plus grande « doline » (ou cénote) de toute l’Amérique Latine : La dissolution des calcaires de surface conduit à la formation d'une dépression circulaire.
Burraco das araras : une curieuse formation géologique, un « trou » de 100 mètres de profondeur et d’une circonférence de 500 mètres. Dans ce petit bout de forêt préservée pousse des fruits dont raffolent les arras rouges, jaunes, ibis et autres toucans.
Les arras rouges sont une centaine à séjourner ici. Ils vivent en couple (sans écart) jusqu’à 60, 70 ans, pondent environ 2 œufs par an.
Allez, photo de touristes !
Gualeguaychu est une commune de la province "entre rios" à 200 km au nord de Buenos Aires et à 30 km de la frontière Uruguayenne. Son nom proviendrait de l'expression en langue guaranie yaguar guazú que signifie rivière du grand jaguar.
La ville est un grand centre touristique argentin avec des attractions diverses, des sources thermales, des plages fluviales, un casino, et une réserve naturelle qui protège ce qui subsiste de la forêt originelle de la région.
Elle est renommée dans toute l'Argentine pour son carnaval de mardi-gras, qui reçoit des touristes de diverses provinces.
Il a lieu chaque année, pendant les samedis de janvier, de février et le premier week-end de mars, dans le Corsódromo de la ville qui peut accueillir 40.000 spectateurs.
Le Carnaval de Gualeguaychu rappelle énormément celui de Rio de Janeiro : défilés de chars, danseuses habillées - ou plutôt déshabillées - de paillettes et de plumes, musique latine, spectacles de danse, etc.
Et chaque année c'est une nouvelle reine du carnaval qui est élue.
Chaque groupe se présente avec son orchestre,
et ses danseurs
Les membres du jury notent aussi chaque présentation sur les costumes, la musique, la danse, la décoration du char et l’animation.
Les costumes délirants rivalisent en ampleur et en couleurs ...
souvent avec déclinaison masculine/féminine
ainsi qu'en recherche et originalité
Dans les thèmes ont retrouve toujours le bien et le mal, le diable et les anges ...
Quelques thèmes très politisés, avec la dénonciation de valeurs peu morales, que cela touche l'argent, la télévision ou la presse par exemple ...
Le diabolique "Trump"
qui trompe son monde ...
A la fin du défilé ce sont les spectateurs qui descendent des gradins sur le corsodromo pour une fin de soirée endiablée ...
La mission Maroni répond à un projet pédagogique dans la formation initiale des jeunes professeurs d'école de l'académie de Guyane. C'est la troisième édition.
Il s'agit d'un stage diversifié sur le fleuve qui s'adresse à ceux qui ont toutes les chances d'y être nommés en tant que débutants à la prochaine rentrée ...
Ce stage permet de découvrir les différents postes sur le Maroni, sur sites plus ou moins isolés, de comprendre la réalité du terrain en pays Bushinengue ou Amérindien, que ce soit du point de vue purement professionnel ou de la vie quotidienne.
La rencontre avec les différentes populations -et les différentes langues - est une partie importante de la découverte.
Les PES rencontrent les équipes déjà en place qu'ils vont compléter ou remplacer. Les échanges permettent de lever certains tabous ou fausses représentations et de se projetter en toute connaissance de cause.
Les formateurs volontaires font le lien avec les circonscriptions et apportent la formation sur ces sites parfois oubliés.
La mission nécessite une organisation minutieuse pour en faire une expérience riche humainement tout en évitant les écueils majeurs, car c'est une équipe de 25 personnes qui embarquent sur une pirogue ...
Voilà ce qui donne plus d'une tonne de matériel !
le plus pénible dans cette aventure étant de décharger et recharger la pirogue à chaque halte. Mais finalement le principe de la chaine humaine fonctionne bien.
La brouette fait aussi des miracles sur le fleuve ...
Le couchage en hamac est finalement très confortable, c’est juste la fraîcheur du petit matin qu’il faut gérer et le duvet n’est pas de trop.
La plupart du temps nous avons accroché nos hamacs sous les coursives des écoles, parfois dans les classes mêmes.
De temps à autre nous avons pu bénéficier du confort des carbets de passage, surtout des sanitaires.
Sur certains sites, lavage, toilette se font directement dans le fleuve ... la notion de confort minimal est toute relative !
A mi parcours la lessive a été bienvenue et l'école d'accueil s'est transformée en campement l'espace d'un week end.
Les équipes organisées pour la cuisine, la vaisselle -au fleuve souvent- ont permis de gérer le quotidien.
Une première partie de la navigation en pays bushinengé, et une deuxième partie complètement isolée en pays amérindien, seulement accessible avec autorisation et certificat médical.
Nous avons eu énormément de chance en cette saison des pluies, suffisamment d’eau pour franchir les sauts sans danger, mais pas d’averse importante sur l’eau.
C’est donc plutôt la crème solaire et les paréos qui étaient de sortie car 4 à 8 heures en plein cagnard ça ne pardonne pas …
Les piroguiers qui exercent sur le Maroni sont habitués et extrêmement habiles.
Le Bossman dirige et le motoriste conduit, Il fallait bien ça pour faire passer sans encombre une pirogue de 20 mètres dans les rapides.
Il y a d’ailleurs pas mal de trafic puisque c’est la seule voie de communication.
Pirogue transportant des marchandises, du carburant mais aussi du matériel : voiture, camion, tractopelle (sur deux pirogues côte à côte !)
Matériel parfois légal, parfois moins, puisque l’orpaillage est omniprésent, officiel ou clandestin.
Le fleuve fait office de frontière avec le Suriname, et la rive voisine est bien souvent plus développée avec constructions et magasins (chinois) en tous genres.
Comme on y était quand même pour travailler on a pu découvrir les écoles du bout du monde … la plupart bien équipées, avec de grandes salles de classes, souvent ouvertes.
Pour les plus récentes, on aurait pu oublier l’espace d’un instant où on se trouvait.
Pour d’autres le costume traditionnel ne laisse aucun doute.
Partout les bus scolaires sont remplacés par les pirogues.
Si les berges sont au début de véritables murs de végétation, elles évoluent ensuite selon la topographie, les habitats, et les méandres constituent par endroits de véritables labyrinthes.
Villes, villages, Kampoe (Campou) se succèdent ... à plusieurs heures de pirogue du premier point de ravitaillement ...
Les paysages
et les couchers de soleil sont magnifiques sur le fleuve ...
Mission, accomplie !